Author Archives: Yves CHATELAIN

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Calendrier des élections

Les dates des prochaines élections seront affichées au fur et à mesure dans l’agenda et à la une du site.

Pour les informations d’inscription sur les listes électorales voir la rubrique « Carte d’électeur et liste électorale »

 

Élections Municipales et Communautaires

Pour désigner les membres du conseil municipal qui, à leur tour, éliront le maire (et ses adjoints)

Élection des conseillers communautaires qui représentent la commune au sein de l’établissement public de coopération intercommunale

Tous les 6 ans

Dernières élections : Mars 2020

 

Élections Départementales (ex cantonales)

Pour désigner les membres du conseil départemental

Tous les 6 ans

Dernières élections : Juin 2021

 

Élections Régionales

Pour élire les conseillers régionaux

Tous les 6 ans

Dernières élections : Juin 2021

 

Élections Législatives

Pour élire les députés à raison d’un député par circonscription législative.

Tous les 5 ans

Dernières élections : Juin 2017

 

Élections Présidentielles

Pour élire le Président de la République

Tous les 5 ans

Dernières élections : Mai 2017

 

Élections Européennes

Pour désigner les représentants français au Parlement européen de Strasbourg

Tous les 5 ans

Dernières élections : Juin 2023

 

 

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Commerces

SDC16614

Boulangerie « La Bio’langerie »

Ophélie et Christophe PIAN

1 Rue du Stade
01 60 61 88 39
ouvert de 7 h 00 à 13h 00 et de 16h 00 à 19h 30

Dimanche matin de 7 h 30 à 13 h 30
Fermé le Mercredi et le dimanche après-midi

 

 

 

 

DSC_0022Coccimarket
Supérette
7 bis Rue Vignecroix
01 60 01 67 39
ouvert du mardi au samedi de :
– 9h 00  à 12h 30
– 15h 30 à 19h 00

Le dimanche de 9h 00 à 12h 00

 

 

 

 

SDC16548Charcuterie Boucherie

Sebastien Leclere

25bis Rue Vigne Croix

Mardi de 16h00 à 19h00

Samedi de 09h00 à 14h00

06 13 83 33 06

 

 

 

 

Terroir et saveurs

 

Restaurant Terroir et Saveurs (ex Café des Sports)
Restaurant bar
5 rue de Beauvais

09 54 88 41 48

 

 

 

Restaurant ouvert du mardi au vendredi midi de 12H00 à 15H00

Les Vendredi et Samedi soir de 19H00 à 22H30

Brunch chaque Dimanche de 11H00 à15H00

Petits déjeuners sucrés salés à partir de 7H00

Vente à emporter des productions du jours midi et soir

Privatisation pour les repas d’affaires, réunions, repas familiaux ou amicaux les mardi , mercredi et jeudi soir

Le service bar offrant bière artisanale, cidre, et autres alcools sera ouvert à partir de 11H30

 

 

 

 

645c9d3b660a9_head_image_21216_0 Pharmacie Delavriere
1 bis rue de la Mairie
01 60 01 61 60
ouverture :
– du lundi au vendredi : de 9h à 12h 30 et de 14h 30 à 20h
– le samedi : de 9h à 14h 00

 

 

 

 

 

DSC_0017Emma Beauté

Esthétique
7 bis rue Vigne Croix
01 60 61 09 87
ouvert sur rendez-vous :
– mardi, jeudi et vendredi de 9h 30 à 19h
– mercredi de 10h à 19h

– samedi de 9h 30 à 18h

 

 

 

 

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Effets de scène

12 bis rue de la Mairie

Tel : 01 60 61 02 39
Fax : 01 60 61 07 73

Site internet : https://www.effets-de-scene.fr

 

 

 

ouvert :
– mardi de 14h00 à 19h30

– mercredi et vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 19h30

– jeudi de 9h30 à 12h3 et de 14h00 à 20h00

– samedi de 9h30 à 19h00

 

 

 

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Le Saint Patoche

Café, petite brasserie, tabac, loto, jeux et petite presse

26 rue Vigne Croix
06 18 28 47 93

 

 

 

Numéros utiles

Préfecture de Seine et Marne

12, Rue des Saints Pères

77000 MELUN

Tel : 01 64 71 77 77 ou 01 64 71 76 22

Internet :  www.seine-et-marne.gouv.fr

Sous-Préfecture de Torcy

7, Rue Gérard Philippe

77200 TORCY

Tel : 01 60 95 59 77

Internet : www.seine-et-marne.gouv.fr

Sous-Préfecture de Meaux

Cité administrative du Mont Thabor
27 place de l’Europe

77100 MEAUX

Téléphone : 01 60 09 83 77
Serveur vocal : 01.60.09.83.66

Fax : 01 60 25 38 77

Internet : www.seine-et-marne.gouv.fr

Service de Gestion Comptable de Meaux

Cité administrative du Mont Thabor
21, place de l’Europe

77337 MEAUX Cedex

Téléphone : 01 64 34 24 47

Accueil du Public : Les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 12h

Inspection du Travail

Tel : 0825 347 347 (0.15€/min)

Allo Service Public : 3939

Internet : www.travail-emploi-sante.gouv.fr (Ministère du Travail)

Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale

49-51, Avenue Thiers

77011 Melun cedex

Tel : 01 64 87 62 00

Fax : 01 64 87 62 01

Maison départementale des solidarités de Mitry-Mory

1ter, Avenue du Dauphiné -BP 31

77297 Mitry-Mory

Tél : 01 60 21 29 00

Service Social : 01 60 21 29 37

Assistante Sociale : 01 60 21 64 90

Protection Maternelle et Infantile de la petite enfance : 01 60 21 29 03

Aide sociale à l’enfance : 01 60 21 29 33

Pôle emploi

3 Rue Paul Gauguin,

77290 Mitry-Mory

Tel :09 72 72 39 49

site web 

Le livre de Charny

Le livre de Charny

CHARNY EN France  5000 ANS D’HISTOIRE

Ce livre retrace l’histoire de Charny (Seine-et-Marne), situé aux confins du Pays de France.

Le finage a été occupé dès le néolithique ; les gallo-romain y ont vécu.

La commanderie de Choisy le Temple, bien que située à l’écart,  créé vers 1160 par les Templiers, puis reprise par les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, jusqu’à la Révolution, sont au cœur de la vie du village, le Grand Prieur de France en étant, à partir de 1457, le seigneur, (il prêtait foi et hommage à l’évêque de Meaux et y rendait la justice). La possession du fief des Douaires donnait également, à ses deux propriétaires, le titre de seigneur en partie de Charny : ils prêtaient foi et hommage  au Grand Prieur.

La vie du village a tourné pendant huit siècles autour des quatre grandes fermes situées dans le village : Beauvais, Rabaches, Maupertuis et la ferme des Hospitaliers dont les fermiers faisait partie de cette caste décrite par J.-M. Moriceau dans son ouvrage sur les fermiers de l’Ile de France du 15ème au 18ème siècle.

Communauté essentiellement agricole, à côté de ces grosses propriétés, existaient de petites fermes qui permettaient à leurs tenants de vivre honnêtement.

C’est l’histoire de tous ces personnages, grands et petits, qui vous est conté.

 

Auteur : Daniel Clément, habitant de Charny et Vice-président de la société d’Histoire de Claye et de ses environs ;

Editeur : Mairie de Charny ; Prix 25 €

Mise en forme : Editions fiacre, 10 rue Saint-Fiacre, 77470 Montceaux-les Meaux

Imprimeur : Imprimerie Beaudoin – Coulommiers

400 pages –  nombreuses illustrations en noir et en couleurs.

 

BON DE COMMANDE

 

NOM :……………………………………………………………………………

Prénom :…………………………………………………………………………

Adresse :…………………………………………………………………………

Code Postal : ……………………….. Ville : ………………………………….

N° de Téléphone : ………………….. E-Mail :……………………………..

 

Nombre de livres ………………….. X 25 €…………………………………..

Frais de ports éventuel

3,50 € par livre  …………………… + ……………………………………

TOTAL                 ——————-€

 

 

Chèque à l’ordre du Trésor Public à adresser à Mairie de Charny, 1 rue de l’Eglise, 77410 Charny

Les seigneurs de Charny

Dans un ancien numéro de « Regards sur Charny », je vous avais dit que le nom de Charny au Canada (dont vous avez vu des photos dans le numéro d’été) avait été donné par Charles de Lauzon en souvenir de sa grand-mère Isabelle Lotin de Charny.

 

Mais qui étaient ces Lotin de Charny et comment sont-ils devenus seigneurs, en partie, de Charny ?

 

A la  fin du 14ème siècle, dans le dernier quart, ils y avaient sur le territoire de Charny 2  principaux seigneurs  :

– l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (qui deviendra ordre de Malte en 1530), héritiers en 1312 des Templiers après la suppression de l’ordre par Philippe le Bel,

–  la famille des Essarts qui tenait leurs fiefs sur Charny de l’évêque de Meaux, dont celui des Douaires, et c’est de cela dont  nous allons parler.

 

Pierre des Essarts donne en héritage à sa nièce  (et belle fille car veuve en 1èrenoce de Pierre des Essart II, son fils ) Jeanne de Pacy marièe en 2ème  noces à Jean de Charny , un tiers du foncier du fief des Douaires (1)  : c’est-à-dire la propriété des terres mais pas les droits de suzeraineté  avec justice ;

Par héritage et avec arrangement avec ses deux sœurs, c’est Jacqueline de Charny, leur fille mariée  à Jean Saugette , qui en en sera bénéficiaire ;  leur fils Jean le vendra à Laurent Lamy dont nous reparlerons plus tard.

 

Les deux autres tiers du foncier des Douaires sont, en 1452, en possession de la Famille LEDUC de Villevaudé, ils prêtent foy et hommage (2) à Jacqueline des Essarts ( petite–fille de Jeanne de Pacy plus haut, de son 1er mariage) héritière de la suzeraineté de ce fief  et d’autres comme Rabaches, Beauvais, etc…; laquelle Jacqueline vendra (contre hospitalité à la Commanderie avec toutes les commodités domestiques) en 1457, ces suzerainetés au Grand Prieur de France de l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem : Jean de Franières : ce qui étend l’emprise des Hospitaliers sur pratiquement l’ensemble du territoire de Charny et leur permet de rendre la justice dans tout le village (Registre de Justice de Choisy le Temple de 1475 à 1554).

 

La famille Leduc a donc acquis les deux tiers des Douaires, comment ? je ne sais, mais, Jeanne Porcher, veuve de Guillaume Le Duc, président du Parlement  de Paris, et son petit-fils Guillaume Aguenin le Duc ,fils de Pierre Aguenin, (avocat du roi puis conseiller au Châtelet de Paris)  et de Marguerite Le Duc prêtent foy et hommage à Jacqueline des Essarts en 1452 ;  Guillaume ( conseiller au Parlement en 1461 ) a épousé en 1ère noce Girarde de Longueil dont une de leur fille, Marie, épousera Robert Lotin et voilà comment leur fils : Robert II (conseiller à la cour des aides) devint seigneur de Charny ; marié à Louise Hurault, ils eurent 4 enfants dont Isabelle qui sera mariée à François de Lauzon  (dont le petit-fils Charles baptisa Charny sa terre au Canada) et Guillaume II (président de la chambre des requêtes en 1594) qui héritera de Charny qu’il passera à son fils André :  à son décès c’est son frère Nicolas qui deviendra seigneur de Charny ; il décédera en 1650 et son fils Nicolas sitôt après et c’est donc leur frère François, troisième fils de Guillaume II qui sera seigneur de Charny dont il portait déjà le nom ( Président aux Enquêtes) , puis par héritage direct à Isidore (fils de François) bien que son père l’ait déshérité à cause de son mariage avec une fille de toute petite noblesse de Vaires : s’étant toujours bien entendu avec son frère Nicolas Louis François (décédé en 1690) , ils se sont partagés l’héritage; mort  en 1718, sans postérité, c’est donc son neveu Isidore Marie qui  hérita. Ce dernier, de son premier mariage, eut un fils Jacques Isidore qu’il déshérita et de son deuxième mariage, une fille, Marie Olympe qui hérita de Charny : elle se mariera  en 1742 avec le Président Pierre François Siry de Marigny ;  à son décès, en 1759, ses cinq enfants, mineurs, héritèrent de Charny. En 1778, à la demande de l’une des filles et de son mari, la succession fut réglée et Charny fut rachetée par Nicolas Dedeley de La Garde de Blancmesnil Fermier Général, cet achat comprenant, entre autres, la ferme de Mauperthuis et le petit moulin.

01/03/2006

 

(1) droit d’usufruit de l’épouse survivante sur les biens de son mari  (Robert)

(2) en même temps que Hugues Lamy , héritier de Laurent pour l’autre tiers)

références :

Archives nationales papiers de Vigny de Courquetaine T 141/2,

Estimation lors du décès de M de Blancmesnil AN Z1J 1112

Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266/1753), Paris le Léopard d’Or 2003

Généalogie des Lotin de Charny par M de Boisdeffre

Jean Sterlin bulletin paroissial de Vaires de 1951à 1958, réédité en 1981 par M Raymond  Charamond.

Histoire de la famille de Chastillon sur Marne, André Duchesne 1621(Bibliothèque municipale de Versailles)

blason charny

Blason

Le  blason de CHARNY est la combinaison de deux anciens blasons ayant existé dans le passé :

 

–       sur la moitié gauche, le blason des Templiers, propriétaires de la Commanderie de Choisy le Temple : d’argent à la croix alésée de gueules (rouge)

–       sur la moitié droite le blason de Hue de Charny, dont la famille est une branche cadette de la famille de Juilly (armorial de Wijnberghen en 1267) : de gueules (rouge) à la croix fleurdelisée argent

–   la gerbe de blé symbolise la ruralité de la commune

 

(voir en fin de page la notice  plus détaillée)

 

Auteur du Blason :

 

Jean-Paul DENEF, né en 1940, à BIARRITZ, docteur en médecine en retraite, spécialité dermatologie-vénérologie (faculté de BORDEAUX).

Marié, deux enfants, licencié en lettres (histoire), est un spécialiste en héraldique.

Il s’intéresse également aux jardins et a écrit en 1992, un livre sur le jardin de MAUPERTHUIS (près de COULOMMIERS) « un parc au siècle des lumières ».

Il a aussi rédigé en 1992, la rubrique, sur ce même jardin, dans le catalogue de l’exposition AU TEMPS DES JARDINS, organisée par le département de Seine et Marne, au palais de FONTAINEBLEAU.

 

Réalisation technique du blason :

 

Le blason à été infographié (réalisé sur ordinateur) d’après le dessin original de J.P. DENEF, par Pascal et Nancy GUIMARD de CHARNY.

 

 

 

Explications détaillées :

 

En 2002, le Conseil Municipal de CHARNY a décidé de doter la commune d’un blason, à la place de l’ancien logo. ECU mi parti d’argent à la croix alésée, pattée de gueules et de gueules à la croix fleur de lisée d’argent cantonnée de quatre billettes du même, l’écu posé sur une gerbe de blé d’or. Seules deux billettes sont visibles car l’écu est composé de deux mi-partis, donc seule la moitié de chaque écu est visible ou montrée.

 

Le premier est aux armes de l’ordre du Temple, le second aux armes de Hue de Charny cadet de la maison de Juilly. La gerbe de blé symbolise la tradition de ruralité de la commune.

La combinaison des émaux argent et gueules – blanc et rouge – facilement perçu par le regard, est majoritaire dans l’héraldique naissante aux alentours de 1150 1180, alors que le bleu – azur – pour des raisons politiques et symboliques demeure la couleur du souverain – mais n’oublions pas que l’oriflamme du royaume, dit MONTJOYE, était de toute ancienneté rouge, sans aucune figure ou signe. (1) La croix templière pattée et alésée – n’atteignant pas les bords de l’écu l’extrémité de chaque branche étant légèrement incurvée, trouve très vraisemblablement dans les bannières, pennons et gonfanons (2) – ancêtres de nos modernes drapeaux – une des sources du blason qui va figurer sur le bouclier, pratique de reconnaissance qui « explose » au XIleme siècle, d’abord dans les pays du Nord de la Loire et en Angleterre, où existent de vastes états aux structures politiques et hiérarchiques développées. Les « pauvres chevaliers » du Christ étaient réunis, depuis 1118-1119,en un ordre religieux et militaire, issu des croisades, reconnu en 1128 par la papauté, siégeant à l’emplacement du Temple construit par Salomon à Jérusalem. Sa vocation caritative entraîne un succès considérable, les dons en terre affluent.

C’est ainsi que les Templiers apparaissent à Charny, dont ils sont en tout ou partie seigneurs. La commanderie de Choisy le Temple, citée en 1168, mais sans doute fondée auparavant, est créée alors. Le Plessis aux Bois, Saint-Mesmes, la Trace proches sont également en leur possession ainsi que des biens plus éloignés. Un des grands maîtres fut, de 1147 à 1152, Evrard des Barres (3), d’une famille d’origine meldoise, proche du pouvoir royal et sa personnalité ne fut peut-être pas étrangère à la prospérité de l’ordre.

 

Mais il existait une famille de Charny (4), branche cadette du lignage de Juilly, qui portait des armes identiques mais aux émaux inversés. L’écu de Hue de Charny est présent dans l’armorial dit de Wijnberghen – du nom de l’un de ses possesseurs – actuellement conservé à la Haye – le plus ancien armorial français original connu, composé, pour sa première partie, du rôle d’armes des vassaux

 

De l’Ile de France, réunis en 1267, pour renouveler leur serment au roi Saint Louis avant son départ pour la VIIIème croisade, à l’apogée de la spiritualité et de l’état médiéval, en ces moments émouvants, où humbles et puissants, partagés entre le rêve et l’espérance, prenaient la marche vers la lointaine Cité du Christ. La croix fleurdelisée peut trouver son origine dans le renfort métallique apporté au bouclier, le plus souvent de bois et de cuir. Son dessein est le gage de l’ancienneté de la lignée qui fit don de tout ou partie de ses biens au Temple. Il faut remarquer que peu de vassaux présents dans le même armorial portent des fleurs de lys, symbole royal – le sire de Nanteuil (le Hauduin) est une exception, dans son cas il ne paraît pas appartenir à un « groupe héraldique » où se retrouvent des familles non parentes par le sang, mais relevant du même lien féodal, phénomène qui démontre l’aspect totémique du blason alors utilisé comme signe de clan.

 

Si les armes municipales médiévales sont souvent le symbole d’une liberté, parfois difficilement conquise, il n’en est plus heureusement ainsi. Les armes de Charny rassemblent trois récits, deux viennent d’être tissés historiquement et symboliquement. La gerbe de blé, soutenant l’écu, évoque moins l’histoire événementielle que la vocation du terroir, les moissons abondantes – deux moulins sont encore présents à Charny au XVIIème siècle – des vastes plaines du sud du pays de France, conquises sur la forêt originelle, qui ne subsiste plus que sur quelques buttes témoins, les longs siècles de labeurs, le paisible quotidien voué au rythme des saisons sous le grand ciel lumineux de l’Ile de France,, le large horizon de la tradition ouvert sur la modernité.

J.P. DENEF.

 

(1) Une des origines de l’écu royal, d’azur semé de fleurs de lys d’or, se situe dans la couleur et les ornements du manteau du sacre, ceci depuis Clovis et inspiré par l’empire byzantin.

 

(2) L’étendard de l’ordre appelé BEAUCENS, était d’argent – blanc – au chef de sable – noir – Saint Bernard de Clairvaux était présent lors de la reconnaissance de l’ordre et recommandait aux chevaliers de décorer eux-mêmes leur bouclier. La croix templière peut également avoir été à l’origine un reliquaire hissé lors de combats, en Terre Sainte, comme celle qui figure sur l’écu du royaume franc de Jérusalem et comme la croix dite de Toulouse.

 

(3) Guillaume Il des Barres, neveu d’Evrard, héros de Bouvines, grand « tournoyeur » – il affronta Richard Coeur de Lion – portait un emblème parlant : une construction faite de barres de tournoi, entourant un « château-échafaud » lui aussi assemblé avec des barres, ensemble démontable où se tenait spectateurs et juge du tournoi.

 

(4) Les Juilly et Charny appartenaient à la moyenne noblesse et n’avaient pas le droit de bannière.

Ouvrages sur Charny

« Le patrimoine des communes » – Edition FLOHIC

« La baronnie de MONTJAY-la-TOUR et l’ancien doyenné de CLAYE » Res Universis, collection dirigée par M G MICBERTH  »

« Le Registre des causes civiles et criminelles de la justice de Choisy le Temple : 1475-1478 » Ed. et commenté par Marie Claire Chavarot- Paris C.E.H.J. 1992

« La justice de Choisy le Temple » Ed. de Philippe Paschel

« L’Entraide Sociale des ouvriers et ouvrières des manufactures des tabacs de France :Charny, orphelinat, maison de retraite » Levallois :H Tourte et M Petitin 1925.

 

Médical et para-médical

Veuillez trouver en cliquant ici la liste de tous nos professionnels de santé à Charny

 

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Toute la semaine de 9h à 12h30 / 14h à 20h

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Sur rendez-vous uniquement sur le site

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Tel : 06.13.06.26.50

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GENDARMERIE

1 Rue Jean Lebeau

77450 ESBLY

Tel : 01 60 04 20 43

Fax : 01 60 04 62 70

Gendarmerie_nationale_logo.svg

OPÉRATION TRANQUILLITÉ VACANCES 

Document à télécharger et retourner à la Gendarmerie

Opération tranquillité vacances

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Rue Victor Drouet

77410 CLAYE SOUILLY

Tel : 01 60 26 66 88

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En cas d’urgence pour connaitre la Pharmacie de Garde pour les gardes de nuit ,week-end et jours fériés:

Contactez le Commissariat de Villeparisis au :  01 60 21 36 50

ou la Gendarmerie de  Dammartin en Goële au : 01 60 03 82 43

Le Centre opérationnel de Gendarmerie de Seine et Marne au: 01.64.71.71.00  (jour uniquement)  

La Pharmacie KHUN est ouverte 24h/24 01.60.05.86.36 (Adresse: Centre de Loisirs Bay, 1 Promenade du 7e Art, 77200 Torcy)

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Pour plus d’informations, nous vous laissons l’adresse et les numéros.

6, rue du Général de Gaulle

77230 Dammartin-en-Goële

E-mail: contact@cc-pmf.fr

Téléphone: 01 60 54 68 40

Fax: 01 60 54 65 53

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Tel. : 01.40.85.20.00

– Fax : 01.40.85.20.78

Dépannage en cas d’urgence : 0810.43.30.77 (Melun)

Urgence Gaz (appelez GRDF) : 0.800.47.33.33

GRT Gaz

N° vert : 0800.00.11.12 (Transport du Gaz)

ERDF GRDF

Localisation

Charny est situé dans le département de Seine-et-Marne, canton de Claye-Souilly.

Au dernier recensement , la commune comptait 1254 habitants. Charny couvre une superficie de 1220 hectares et abrite encore 8 fermes, dont 6 dans le village. Bien que rurale, de nombreux commerces y sont installés (voir commerces et services).

Charny est situé en bordure de la RN3, à 30 kilomètres environ de Paris, à 12 kilomètres de Meaux et à 7 kilomètres de Claye-Souilly; à proximité de l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, du parc des Expositions de Villepinte, de la base de loisirs de Jablines et de Disneyland® Resort Paris.

Plan CHARNY

Situation de CHARNY dans ses environs

Plan de situation

 

 

logo journal charny

Journaux

Regards sur Charny n°105 Février 2024

Regards sur Charny n°104 Novembre 2023

Regards sur Charny n°103 Juin 2023

Regards sur Charny n°102 Avril 2023

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images Bataille de la marne

Bataille de la Marne

La bataille de la Marne
 

LA BRIGADE MAROCAINE
DANS LA BATAILLE DE LA MARNE

septembre 1914

D’après le livre du Maréchal Juin.« La brigade Marocaine à la Bataille de la Marne »

Edition Librairie Polytechnique Béranger 1964

Cette présentation a pu être faite grâce à la documentation fournie par Mr Raymond Pezant (Meaux), spécialiste de la 1ère bataille de la Marne dont il a écrit une chronologie  très complète

LES TIRAILLEURS MAROCAINS

C’est à partir des troupes auxiliaires marocaines, organisées en juin 1912 par le général Moinier alors commandant des troupes françaises, que les régiments de tirailleurs sont formés et prioritairement employés à la pacification du Maroc.
Mais en raison des besoins en effectifs, 5 bataillons sont envoyés en France  à la mi-août 1914 et constituent 2 régiments au sein de la 3ème Brigade marocaine. Chaque compagnie compte en moyenne trois officiers français, un officier indigène, quatre à cinq sous-officiers français, deux à quatre sous officiers marocains pour cent quatre vingt dix hommes de troupes, caporaux inclus.
De Châlons en Champagne, la brigade marocaine est envoyée vers Amiens. Après la retraite vers le sud-ouest, elle prend part à la bataille de la Marne (septembre 1914). Elle s’illustre lors de la bataille dite de l’Ourcq, premier théâtre d’opérations sur lequel  interviennent massivement les Marocains. Réduite à 700 hommes, la brigade est dissoute le 22  septembre  1914. Ses éléments  sont versés dans le régiment de marche de chasseurs indigènes officiellement désigné, le  25 décembre 1914, comme le 1er régiment de marche des tirailleurs marocains (RMTM), sous les ordres du colonel POEYMIRAU. Le 1er RMTM est engagé dans la bataille de Soissons en janvier 1915. Il perd 1200 hommes à l’attaque de la butte  du Mesnil (mars 1915), continue de se battre en Argonne, puis en Artois (avril-mai1915). Près de 33 officiers et 1400 hommes sont tués à l’attaque de la Somme-Py, le 6 octobre. Réorganisé , le régiment est ensuite envoyé à Verdun (fin avril 1916). Un des bataillons participe à la première prise de Douaumont (22-24 mai 1916). Intégré ensuite à la 153ème division en 1917, le 1er RMTM participe à l’attaque de nuit du 15au 16 avril au chemin des Dames.
Il garde sa position pendant vingt-cinq jours avant d’être relevé. Au cours du 2ème semestre 1918, le 1er RMTM participe à de nombreuses  actions de reconquête, de Soissons à Chauny, perdant plus des 2/3 des effectifs, sans cesse renouvelés depuis le Maroc.

Le magnifique effort de la brigade marocaine au cours des opérations de l’Ourcq et de l’Aisne avait forcé l’admiration de tout le monde. Le 10 décembre 1914, Mr. MILLERAND, ministre de la guerre, en transmettant au général LYAUTEY un rapport spécial du général MAUNOURY faisant l’éloge des tirailleurs marocains, joignait ses félicitations à celles du commandant de la 6ème Armée et s’exprimait ainsi :
« Disciplinés au feu comme à la manœuvre, ardents dans l’attaque, tenaces dans la défense de leurs positions jusqu’au sacrifice, supportant au-delà de toutes prévisions les rigueurs du climat du Nord, ils donnent la preuve indiscutable  de leur valeur guerrière.
De telles qualités les placent définitivement sur le même rang que nos meilleures troupes d’Afrique et les rendent digne de combattre aux côtés des troupes françaises. »
Historique des évènements

 28 Juin 1914 – Sarajevo

Attentat contre l’archiduc d’Autriche François-Ferdinand, neveu de l’Empereur François- Joseph

 

3 Août 1914

L’Allemagne déclare la Guerre à la France.
 5 Août 1914

l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne

16 Août 1914 – Bordeaux

Une partie de la Brigade marocaine débarque en provenance du Maroc, via ORAN, rejoignant le 1er régiment et son commandant le général DITTE en permission en France

 

21 Août 1914 – Châlons en Champagne

Elle est cantonnée dans cette ville où elle touche quatre sections de mitrailleuses

25 Août 1914 – France

Sur tout le front nord, retraite générale des Armées Françaises et du Corps Expéditionnaire Anglais.

 26 Août 1914 – Amiens Longeau

La Brigade marocaine rejoint en train Amiens

 

 

 1er Septembre 1914 – Trilbardou

Les alliés repassent la Marne, les allemands sur leurs talons

 

Senlis

La Brigade Marocaineest transportée en camion  de Clermont vers SENLIS, après avoir combattu sur la SOMME

Multien et Petite France

 

2 Septembre 1914 – Etrépilly

4H
Les moutons quittent le village9H
Les habitants évacuent en passant par CHARNY

3 Septembre 1914 – Charny 

Une grande partie des habitants  évacuent également le village avec les animaux, après avoir lâchés poules, pigeons et lapins, et se dirigent vers LAGNY pour passer la Marne (la Grand-mère de Nicol CHARTIER emmène la chèvre pour nourrir son bébé de 9 mois : Gabriel ( Regards sur CHARNY)

Claye-Souilly – Dans la matinée
L’armée de Von KLÜCK est « aux portes de PARIS » :
Des patrouilles de uhlans à bicyclette  sont vues à CLAYE-SOUILLY, au pont de la Poterie ….

 

Charny

…et à cheval vers CHOISY LE TEMPLE

Annet, Trilbardou, Lagny, Chaliefert, Esbly – 15H

…Le génie français fait sauter les ponts
Les moutons d’ETREPILLY ne passeront pas la Marne

 

4 Septembre 1914 – Varreddes, Barcy, Etrépilly, Chambry

9H
Les allemands envahissent les villages et se renforcent tout au long de la journée

22H
Décision n° 6 du Grand Quartier Général prescrivant à la 6ème Armée de prendre les dispositions nécessaires afin d’attaquer le lendemain  en direction de CHATEAU-THIERRY

Le Raincy – Vers Minuit
Réception de l’ordre à l’Etat-Major du général MAUNOURY qui ordonne le déploiement  de l’armée sur une ligne SAINT-MESMES / ERMENONVILLE

5 Septembre 1914 – Le Mesnil Amelot – 1H30 du matin

…Réception des ordres à l’Etat-Major du 5ème Groupe de Division de Réserve, ils sont répercutés aux éléments subordonnés :

 

Mitry-Mory – 4h du matin

…Venue de la région de SENLIS où elle a combattue, la Brigade marocaine se met en route….

Charny – 7h

…et traverse Charny

7h30

 

Sur la route de CHARNY à VILLEROY, le bataillon  POEYMIRAU de la Brigade marocaine (dont fait partie le Lt JUIN) fait une longue pause

11H

…Ils se mettent en route vers PENCHARD

Région de Villeroy-Neufmontiers

…Il fait beau et chaud et les tirailleurs marocains sont heureusement en tenue kaki d’été.
Les champs sont couverts de grosses meules de blé rondes, de bottes d’avoine et de plants de betteraves.
La contrée, aux courbes molles, offre des champs de tirs étendus, des cheminements faciles dans les vallons sillonnés de nombreux rus :  elle est donc éminemment favorable à la défense, meurtrière à l’attaque,

5 Septembre 1914 – Penchard – 12H10

…Une patrouille de cavaliers français localise les allemands à l’ouest de  PENCHARD

L’après-midi à Monthyon 12 H 30

…C’est le début de la bataille, les premiers coups de canons de 77 sont tirés par les allemands

Villeroy – Chauconin

…Le 1er bataillon du régiment de la Brigade Marocaine se présentant à hauteur de la transversale de CHAUCONIN, se trouva en butte au feu de l’ennemi. Par les rus de Rutel et de Viry, les tirailleurs avancent  vers le bois de PENCHARD d’où viennent les tirs ennemis et s’engagent dans un mouvement débordant

Neufmontiers – 15H

…Les tirailleurs marocains attaquent, près de PENCHARD, la colline du bois du Télégraphe ; …..

 

Penchard

……. certains, ayant atteint le village, s’engagent dans un corps à corps terrible  et font reculer  allemands….

 

16H

…. Mais hélas l’avance sera de courte durée, car des renforts ennemis, venant de Chambry, arrivent et font reculer les marocains.  De nombreux officiers et tirailleurs sont tués

16H30-17H30

 

……. Pour permettre le repli de la Brigade Marocaine, le 276ème   R.I.  de Coulommiers se sacrifie, le lieutenant Charles PEGUY est tué

 

 

17H

La Brigade Marocainese replie sur VILLEROY et CHARNY

Chauconin – 17H

350 à 400 allemands envahissent CHAUCONIN et brûlent quelques maisons et hangars

Neufmontiers – 18H

En remontant vers NEUFMONTIERS, les allemands brûlent la ferme PROFFIT

 

Trocy, Etrépilly, Varreddes – 18H

Malgré leur succès, le général allemand Von Gronau ordonne à ses troupes de se replier sur TROCY, ETREPILLY, VARREDDES, car il constate que les troupes françaises sont supérieures en nombre

Villeroy, Charny – Dans la nuit

Les troupes marocaines se reposent dans les champs : la nuit est fort belle.
Ce fut une erreur d’engager les marocains sans le secours de l’artillerie ;
19 officiers et 1 150 hommes de troupe ont péri pour cette seule journée

Plus tard, le rôle glorieux joué ce jour là fût souligné et hommage leur fût rendu pour leur qualité d’endurance et de manœuvre

Charny, ferme de Mauperthuis

Elle est transformée en ambulance et reçoit de nombreux blessés dont des marocains

 

 

6 septembre 1914

 Villeroy, Charny – 5H

Les marocains quittent leur lieu de repos….
La Brigade, remise en ordre dans la nuit, reprend l’attaque  au premier rang

 

 

 

 

Neufmontiers entre 6 et 7H

Ils occupent le village, puis prennent la directions de CHAMBRY

 

 

Chambry – 10H

Le 1er régiment de tirailleurs marocains tente d’enlever le cimetière, mais l’artillerie allemande répond avec vigueur, l’attaque échoue, les pertes sont importantes

6 Septembre 1914 – De Barcy à Chambry – 14H

Affrontement général sur les plateaux découverts de BARCY et CHAMBRY

Chambry l’après-midi

Les tirailleurs marocains, rattachés  à présent à la 45° Division d’Afrique, investissent le cimetière et l’utilise comme fortin

En soirée

Ils se replient sur Penchard, menacés d’être encerclés par les allemands qui occupent les hauteurs de VARREDDES

7 Septembre 1914 – Varreddes – 20H

Le bataillon POEYMIRAU atteint la cote 107 (sommet boisé sur la route de Meaux à Soissons) en direction de VARREDDES.
Après un combat acharné, il enlève la position, puis atteint le pont de l’Ourcq à l’entrée de VARREDDES, mais ni soutenu, ni ravitaillé depuis 3 jours, ils se replie   …..

7 Septembre 1914 – Penchard, Chambry

…. sur PENCHARD et CHAMBRY où  ils percent les murs du cimetière, pour se prémunir du retour des allemands :
les ouvertures dans le mur sont toujours visibles
Dans la nuit,
les taxis parisiens transportent 2 régiments français sur NANTEUIL le HAUDOUIN par DAMMARTIN  et le PLESSIS-BELLEVILLE afin de renforcer les troupes

 

8 Septembre 1914

Comme le 7, la bataille fut aussi rude et meurtrière, mettant en présence 3 corps d’armée allemands en face de la 6ème Armée française; le front se fige.

8 Septembre 1914 – Barcy, Etrépilly – 19H30

…. Les allemands se retirent  de la ligne BARCY, ETREPILLY

 

 

10 Septembre 1914

à l’aube , miracle : sur tout le front de l’Ourcq les Allemands se sont repliés… La Brigade Marocaine marche sur la FERTE-MILON à la poursuite de Von KLÜCK

Des 4000 combat-tants débarqués en France  un mois auparavant, ils ne restent plus que 700 hommes vali-des

 

Au soir des combats, le Haut Commandement Français cherche à donner un nom à cette victoire; après plusieurs sugggestions, le commandant Gamelin de l’Etat-Major,  propose « LA BATAILLE DE LA MARNE » proposition acceptée par JOFFRE 

QUE DES HOMMES COUCHÉS PAR TERRE ET A DEMI MORTS DE FATIGUE PUISSENT REPRENDRE LE FUSIL ET ATTAQUER AU SON DU CLAIRON, C’EST LA UNE CHOSE AVEC LAQUELLE NOUS N’AVIONS JAMAIS APPRIS A COMPTER, UNE POSSIBILITÉ DONT IL N’A JAMAIS ÉTÉ QUESTION DANS NOS ÉCOLES DE GUERRE
Général Von Kluck – Au sujet de la brigade marocaine

 LA FERME DEMAUPERTHUIS AMBULANCE A CHARNY AU DEBUT DE LA BATAILLE DE LA MARNE
La ferme de Mauperthuis (propriétaire de Beauffremont ; fermier Proffit) située au nord-ouest de Charny sur la rue actuellement de même nom (à cette époque rue Jacques Javreux) a servi d’ambulance lors des premiers combats les 5, 6 et peut-être 7 septembre 1914.Voilà ce qu’écrit à ce sujet le Commandant DUFESTRE (alias Henry d’Estre) dans son livre « d’Oran à Arras, impression de guerre d’un officier d’Afrique » Librairie Pion 1916.

Dimanche 6 septembre :

Vers 3 heures une auto vient me chercher pour me conduire à Monthyon, au nord-ouest de Meaux, où fonctionne le poste de commandement de la division. L’encombrement causé par les charrois de tous ordres, sections de munitions allant et revenant du ravitaillement, trains de combat et trains régimentaires, convois de l’intendance, fourgons de poste, voitures de blessés, oblige mon chauffeur à une marche lente, favorable aux observationsC’est à Charny, village à peu près désert comme tous ceux que j’ai traversés, que se manifestent les premières traces de la lutte engagée depuis hier. Déjà avant d’atteindre la localité, nous avons rencontré de nombreux cadavres de chevaux, à la langue baveuse et pendante, tous invariablement gonflés comme des baudruches. Çà et là, dans les prés, des charognes boursouflées de ruminants, bœufs et vaches, surpris par la mitraille.
A l’entrée de Charny, sur la première ferme à gauche, est déployé le pavillon de la Croix-Rouge. C’est un dépôt de blessés français, et un infirmier qui nous voit venir nous fait signe de stopper. Je réponds, bien cordialement, à la demande qu’il m’adresse de quelque boisson pour ses blessés, demeurés provisoirement ici et qu’il garde en attendant que des voitures les transportent vers l’arrière. Chauffeur et secrétaires, chargés de bouteilles de vin, dont nous sommes heureusement pourvus, franchissent avec moi le seuil. Dans la cour, sont mélancoliquement accroupis des Marocains plus ou moins touchés, tremblants de fièvre et frileusement enveloppés dans leurs djellabas.
L’infirmier me fait ensuite pénétrer dans  une remise, où je trouve, étendus sur la paille, des blessés français tombés la veille assez grièvement atteints. Je distribue  à ces braves gens quelques paroles de réconfort et remets pour eux à mon guide les bouteilles apportées ; puis, je vais jeter un coup d’œil dans la grande pièce du bâtiment voisin, où gisent d’autres blessés, allemands, ceux-ci. Le corps, auquel ils appartenaient, a marqué hier, près d’ici, un premier mouvement de recul. L’attitude de ces hommes à quelque chose de farouche  et même d’insolent. C’est moins celle de blessés tombés entre nos mains que d’orgueilleux ennemis auxquels  des succès ininterrompus donnent le ferme espoir d’un prompt retour de la fortune et d’une prochaine délivrance. Ils participent tout de même à la distribution.
A boire ! Voilà la plainte des champs de bataille et surtout celle des postes de secours et ambulance. Pour mes débuts, je l’entendrai en trois langues, traduisant avec le même accent plaintif et quémandeur la même demande : l’eau. Et ce mot m’est répété à satiété, en français, en allemand, en arabe. De l’eau, on en a largement distribué à ces malheureux, mais épuisés par la perte de sang et assoiffés par la fièvre, ils en réclament sans cesse et toujours, si bien qu’il faut se faire violence pour ne pas céder à leur demandes immodérées de boisson.
En sortant de là, pour regagner ma voiture, je remarque un hangar dans lequel gisent des cadavres, à demi recouvert de paille. Ils sont six, deux allemands, trois français et entre un  indigène formant séparation. Parmi  eux un lieutenant français des tirailleurs marocains, que l’infirmier me dit avoir succombé dès son arrivée. Sa tête disparaît sous une gerbe de blé qui laisse voir tout le restant de son corps. Sa main se crispe sur son liseur de cartes ouvert, comme s’il cherchait le chemin de Contrées inconnues où son âme doit être maintenant.
Remonté dans l’auto, je gagne, non sans difficulté, Villeroy encombré d’ambulances et de voitures d’artillerie…………
Comme vous le voyez sur le plan ci-dessous des soldats ont été enterrés autour de la ferme : à gauche une tombe avec un soldat et à droite une tombe avec douze soldats.

 

 

 

LA FERME DE MAUPERTHUIS

AMBULANCE A CHARNY

AU DEBUT DE LA BATAILLE DE LA MARNE

 

 

 

 La ferme de Mauperthuis (propriétaire  de Beauffremont ; fermier Proffit) située au nord-ouest de Charny sur la rue actuellement de même nom (à cette époque rue Jacques Javreux) a servi d’ambulance lors des premiers combats les 5, 6 et peut-être 7 septembre 1914.

 

Voilà ce qu’écrit à ce sujet le Commandant DUFESTRE (alias Henry d’Estre) dans son livre  « d’Oran à Arras, impression de guerre d’un officier d’Afrique »  Librairie Plon 1916.

 

………Dimanche 6 septembre :

…….. .Vers 3 heures une auto vient me chercher pour me conduire à Monthyon, au nord-ouest de Meaux, où fonctionne le poste de commandement  de la division. L’encombrement causé par les charrois de tous ordres, sections de munitions allant et revenant du ravitaillement, trains de combat et trains régimentaires, convois de l’intendance, fourgons de poste, voitures de blessés, oblige mon chauffeur à une marche lente, favorable aux observations.

C’est à Charny, village à peu près désert comme tous ceux que j’ai traversés, que se manifestent les premières traces de la lutte engagée depuis hier. Déjà avant d’atteindre la localité, nous avons rencontré de nombreux cadavres de chevaux, à la langue baveuse et pendante, tous invariablement gonflés comme des baudruches. Çà et là, dans les prés, des charognes boursouflées de ruminants, bœufs et vaches, surpris par la mitraille.

A l’entrée de Charny, sur la première ferme à gauche, est déployé le pavillon de la Croix-Rouge. C’est un dépôt de blessés français, et un infirmier qui nous voit venir nous fait signe de stopper. Je réponds, bien cordialement, à la demande qu’il m’adresse de quelque boisson pour ses blessés, demeurés provisoirement ici et qu’il garde en attendant que des voitures les transportent vers l’arrière. Chauffeur et secrétaires, chargés de bouteilles de vin, dont nous sommes heureusement pourvus, franchissent avec moi le seuil. Dans la cour, sont mélancoliquement accroupis des Marocains plus ou moins touchés, tremblants de fièvre et frileusement enveloppés dans leurs djellabas.

 

 

L’infirmier me fait ensuite pénétrer dans  une remise, où je trouve, étendus sur la paille, des blessés français tombés la veille assez grièvement atteints. Je distribue  à ces braves gens quelques paroles de réconfort et remets pour eux à mon guide les bouteilles apportées ; puis, je vais jeter un coup d’œil dans la grande pièce du bâtiment voisin, où gisent d’autres blessés, allemands, ceux-ci. Le corps, auquel ils appartenaient, a marqué hier, près d’ici, un premier mouvement de recul. L’attitude de ces hommes à quelque chose de farouche  et même d’insolent. C’est moins celle de blessés tombés entre nos mains que d’orgueilleux ennemis auxquels  des succès ininterrompus donnent le ferme espoir d’un prompt retour de la fortune et d’une prochaine délivrance. Ils participent tout de même à la distribution.

A boire ! Voilà la plainte des champs de bataille et surtout celle des postes de secours et ambulance. Pour mes débuts, je l’entendrai en trois langues, traduisant avec le même accent plaintif et quémandeur la même demande : l’eau. Et ce mot m’est répété à satiété, en français, en allemand, en arabe. De l’eau, on en a largement distribué à ces malheureux, mais épuisés par la perte de sang et assoiffés par la fièvre, ils en réclament sans cesse et toujours, si bien qu’il faut se faire violence pour ne pas céder à leur demandes immodérées de boisson.

En sortant de là, pour regagner ma voiture, je remarque un hangar dans lequel gisent des cadavres, à demi recouvert de paille. Ils sont six, deux allemands, trois français et entre un  indigène formant séparation. Parmi  eux un lieutenant français des tirailleurs marocains, que l’infirmier me dit avoir succombé dès son arrivée. Sa tête disparaît sous une gerbe de blé qui laisse voir tout le restant de son corps. Sa main se crispe sur son liseur de cartes ouvert, comme s’il cherchait le chemin de Contrées inconnues où son âme doit être maintenant.

Remonté dans l’auto, je gagne, non sans difficulté, Villeroy encombré d’ambulances et de voitures d’artillerie…………

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