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Les dates des prochaines élections seront affichées au fur et à mesure dans l’agenda et à la une du site.
Pour les informations d’inscription sur les listes électorales voir la rubrique « Carte d’électeur et liste électorale »
Élections Municipales et Communautaires
Pour désigner les membres du conseil municipal qui, à leur tour, éliront le maire (et ses adjoints)
Élection des conseillers communautaires qui représentent la commune au sein de l’établissement public de coopération intercommunale
Tous les 6 ans
Dernières élections : Mars 2020
Élections Départementales (ex cantonales)
Pour désigner les membres du conseil départemental
Tous les 6 ans
Dernières élections : Juin 2021
Élections Régionales
Pour élire les conseillers régionaux
Tous les 6 ans
Dernières élections : Juin 2021
Élections Législatives
Pour élire les députés à raison d’un député par circonscription législative.
Tous les 5 ans
Dernières élections : Juin 2017
Élections Présidentielles
Pour élire le Président de la République
Tous les 5 ans
Dernières élections : Mai 2017
Élections Européennes
Pour désigner les représentants français au Parlement européen de Strasbourg
Tous les 5 ans
Dernières élections : Juin 2023
Boulangerie « La Bio’langerie » Ophélie et Christophe PIAN 1 Rue du Stade Dimanche matin de 7 h 30 à 13 h 30
Coccimarket Le dimanche de 9h 00 à 12h 00
Sebastien Leclere 25bis Rue Vigne Croix Mardi de 16h00 à 19h00 Samedi de 09h00 à 14h00 06 13 83 33 06
Restaurant Terroir et Saveurs (ex Café des Sports) 09 54 88 41 48
Restaurant ouvert du mardi au vendredi midi de 12H00 à 15H00 Les Vendredi et Samedi soir de 19H00 à 22H30 Brunch chaque Dimanche de 11H00 à15H00 Petits déjeuners sucrés salés à partir de 7H00 Vente à emporter des productions du jours midi et soir Privatisation pour les repas d’affaires, réunions, repas familiaux ou amicaux les mardi , mercredi et jeudi soir Le service bar offrant bière artisanale, cidre, et autres alcools sera ouvert à partir de 11H30
Pharmacie Delavriere
Emma Beauté Esthétique – samedi de 9h 30 à 18h
Effets de scène 12 bis rue de la Mairie Tel : 01 60 61 02 39 Site internet : https://www.effets-de-scene.fr
ouvert : – mercredi et vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 19h30 – jeudi de 9h30 à 12h3 et de 14h00 à 20h00 – samedi de 9h30 à 19h00
Le Saint Patoche Café, petite brasserie, tabac, loto, jeux et petite presse 26 rue Vigne Croix
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Préfecture de Seine et Marne
12, Rue des Saints Pères
77000 MELUN
Tel : 01 64 71 77 77 ou 01 64 71 76 22
Internet : www.seine-et-marne.gouv.fr
Sous-Préfecture de Torcy
7, Rue Gérard Philippe
77200 TORCY
Tel : 01 60 95 59 77
Internet : www.seine-et-marne.gouv.fr
Sous-Préfecture de Meaux
Cité administrative du Mont Thabor
27 place de l’Europe
77100 MEAUX
Téléphone : 01 60 09 83 77
Serveur vocal : 01.60.09.83.66
Fax : 01 60 25 38 77
Internet : www.seine-et-marne.gouv.fr
Service de Gestion Comptable de Meaux
Cité administrative du Mont Thabor
21, place de l’Europe
77337 MEAUX Cedex
Téléphone : 01 64 34 24 47
Accueil du Public : Les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 12h
Inspection du Travail
Tel : 0825 347 347 (0.15€/min)
Allo Service Public : 3939
Internet : www.travail-emploi-sante.gouv.fr (Ministère du Travail)
Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale
49-51, Avenue Thiers
77011 Melun cedex
Tel : 01 64 87 62 00
Fax : 01 64 87 62 01
Maison départementale des solidarités de Mitry-Mory
1ter, Avenue du Dauphiné -BP 31
77297 Mitry-Mory
Tél : 01 60 21 29 00
Service Social : 01 60 21 29 37
Assistante Sociale : 01 60 21 64 90
Protection Maternelle et Infantile de la petite enfance : 01 60 21 29 03
Aide sociale à l’enfance : 01 60 21 29 33
Pôle emploi
3 Rue Paul Gauguin,
77290 Mitry-Mory
Tel :09 72 72 39 49
CHARNY EN France 5000 ANS D’HISTOIRE
Ce livre retrace l’histoire de Charny (Seine-et-Marne), situé aux confins du Pays de France.
Le finage a été occupé dès le néolithique ; les gallo-romain y ont vécu.
La commanderie de Choisy le Temple, bien que située à l’écart, créé vers 1160 par les Templiers, puis reprise par les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, jusqu’à la Révolution, sont au cœur de la vie du village, le Grand Prieur de France en étant, à partir de 1457, le seigneur, (il prêtait foi et hommage à l’évêque de Meaux et y rendait la justice). La possession du fief des Douaires donnait également, à ses deux propriétaires, le titre de seigneur en partie de Charny : ils prêtaient foi et hommage au Grand Prieur.
La vie du village a tourné pendant huit siècles autour des quatre grandes fermes situées dans le village : Beauvais, Rabaches, Maupertuis et la ferme des Hospitaliers dont les fermiers faisait partie de cette caste décrite par J.-M. Moriceau dans son ouvrage sur les fermiers de l’Ile de France du 15ème au 18ème siècle.
Communauté essentiellement agricole, à côté de ces grosses propriétés, existaient de petites fermes qui permettaient à leurs tenants de vivre honnêtement.
C’est l’histoire de tous ces personnages, grands et petits, qui vous est conté.
Auteur : Daniel Clément, habitant de Charny et Vice-président de la société d’Histoire de Claye et de ses environs ;
Editeur : Mairie de Charny ; Prix 25 €
Mise en forme : Editions fiacre, 10 rue Saint-Fiacre, 77470 Montceaux-les Meaux
Imprimeur : Imprimerie Beaudoin – Coulommiers
400 pages – nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
BON DE COMMANDE
NOM :……………………………………………………………………………
Prénom :…………………………………………………………………………
Adresse :…………………………………………………………………………
Code Postal : ……………………….. Ville : ………………………………….
N° de Téléphone : ………………….. E-Mail :……………………………..
Nombre de livres ………………….. X 25 €…………………………………..
Frais de ports éventuel
3,50 € par livre …………………… + ……………………………………
TOTAL ——————-€
Chèque à l’ordre du Trésor Public à adresser à Mairie de Charny, 1 rue de l’Eglise, 77410 Charny
Dans un ancien numéro de « Regards sur Charny », je vous avais dit que le nom de Charny au Canada (dont vous avez vu des photos dans le numéro d’été) avait été donné par Charles de Lauzon en souvenir de sa grand-mère Isabelle Lotin de Charny.
Mais qui étaient ces Lotin de Charny et comment sont-ils devenus seigneurs, en partie, de Charny ?
A la fin du 14ème siècle, dans le dernier quart, ils y avaient sur le territoire de Charny 2 principaux seigneurs :
– l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (qui deviendra ordre de Malte en 1530), héritiers en 1312 des Templiers après la suppression de l’ordre par Philippe le Bel,
– la famille des Essarts qui tenait leurs fiefs sur Charny de l’évêque de Meaux, dont celui des Douaires, et c’est de cela dont nous allons parler.
Pierre des Essarts donne en héritage à sa nièce (et belle fille car veuve en 1èrenoce de Pierre des Essart II, son fils ) Jeanne de Pacy marièe en 2ème noces à Jean de Charny , un tiers du foncier du fief des Douaires (1) : c’est-à-dire la propriété des terres mais pas les droits de suzeraineté avec justice ;
Par héritage et avec arrangement avec ses deux sœurs, c’est Jacqueline de Charny, leur fille mariée à Jean Saugette , qui en en sera bénéficiaire ; leur fils Jean le vendra à Laurent Lamy dont nous reparlerons plus tard.
Les deux autres tiers du foncier des Douaires sont, en 1452, en possession de la Famille LEDUC de Villevaudé, ils prêtent foy et hommage (2) à Jacqueline des Essarts ( petite–fille de Jeanne de Pacy plus haut, de son 1er mariage) héritière de la suzeraineté de ce fief et d’autres comme Rabaches, Beauvais, etc…; laquelle Jacqueline vendra (contre hospitalité à la Commanderie avec toutes les commodités domestiques) en 1457, ces suzerainetés au Grand Prieur de France de l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem : Jean de Franières : ce qui étend l’emprise des Hospitaliers sur pratiquement l’ensemble du territoire de Charny et leur permet de rendre la justice dans tout le village (Registre de Justice de Choisy le Temple de 1475 à 1554).
La famille Leduc a donc acquis les deux tiers des Douaires, comment ? je ne sais, mais, Jeanne Porcher, veuve de Guillaume Le Duc, président du Parlement de Paris, et son petit-fils Guillaume Aguenin le Duc ,fils de Pierre Aguenin, (avocat du roi puis conseiller au Châtelet de Paris) et de Marguerite Le Duc prêtent foy et hommage à Jacqueline des Essarts en 1452 ; Guillaume ( conseiller au Parlement en 1461 ) a épousé en 1ère noce Girarde de Longueil dont une de leur fille, Marie, épousera Robert Lotin et voilà comment leur fils : Robert II (conseiller à la cour des aides) devint seigneur de Charny ; marié à Louise Hurault, ils eurent 4 enfants dont Isabelle qui sera mariée à François de Lauzon (dont le petit-fils Charles baptisa Charny sa terre au Canada) et Guillaume II (président de la chambre des requêtes en 1594) qui héritera de Charny qu’il passera à son fils André : à son décès c’est son frère Nicolas qui deviendra seigneur de Charny ; il décédera en 1650 et son fils Nicolas sitôt après et c’est donc leur frère François, troisième fils de Guillaume II qui sera seigneur de Charny dont il portait déjà le nom ( Président aux Enquêtes) , puis par héritage direct à Isidore (fils de François) bien que son père l’ait déshérité à cause de son mariage avec une fille de toute petite noblesse de Vaires : s’étant toujours bien entendu avec son frère Nicolas Louis François (décédé en 1690) , ils se sont partagés l’héritage; mort en 1718, sans postérité, c’est donc son neveu Isidore Marie qui hérita. Ce dernier, de son premier mariage, eut un fils Jacques Isidore qu’il déshérita et de son deuxième mariage, une fille, Marie Olympe qui hérita de Charny : elle se mariera en 1742 avec le Président Pierre François Siry de Marigny ; à son décès, en 1759, ses cinq enfants, mineurs, héritèrent de Charny. En 1778, à la demande de l’une des filles et de son mari, la succession fut réglée et Charny fut rachetée par Nicolas Dedeley de La Garde de Blancmesnil Fermier Général, cet achat comprenant, entre autres, la ferme de Mauperthuis et le petit moulin.
01/03/2006
(1) droit d’usufruit de l’épouse survivante sur les biens de son mari (Robert)
(2) en même temps que Hugues Lamy , héritier de Laurent pour l’autre tiers)
références :
Archives nationales papiers de Vigny de Courquetaine T 141/2,
Estimation lors du décès de M de Blancmesnil AN Z1J 1112
Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266/1753), Paris le Léopard d’Or 2003
Généalogie des Lotin de Charny par M de Boisdeffre
Jean Sterlin bulletin paroissial de Vaires de 1951à 1958, réédité en 1981 par M Raymond Charamond.
Histoire de la famille de Chastillon sur Marne, André Duchesne 1621(Bibliothèque municipale de Versailles)
Le blason de CHARNY est la combinaison de deux anciens blasons ayant existé dans le passé :
– sur la moitié gauche, le blason des Templiers, propriétaires de la Commanderie de Choisy le Temple : d’argent à la croix alésée de gueules (rouge) – sur la moitié droite le blason de Hue de Charny, dont la famille est une branche cadette de la famille de Juilly (armorial de Wijnberghen en 1267) : de gueules (rouge) à la croix fleurdelisée argent – la gerbe de blé symbolise la ruralité de la commune
(voir en fin de page la notice plus détaillée)
Auteur du Blason :
Jean-Paul DENEF, né en 1940, à BIARRITZ, docteur en médecine en retraite, spécialité dermatologie-vénérologie (faculté de BORDEAUX). Marié, deux enfants, licencié en lettres (histoire), est un spécialiste en héraldique. Il s’intéresse également aux jardins et a écrit en 1992, un livre sur le jardin de MAUPERTHUIS (près de COULOMMIERS) « un parc au siècle des lumières ». Il a aussi rédigé en 1992, la rubrique, sur ce même jardin, dans le catalogue de l’exposition AU TEMPS DES JARDINS, organisée par le département de Seine et Marne, au palais de FONTAINEBLEAU.
Réalisation technique du blason :
Le blason à été infographié (réalisé sur ordinateur) d’après le dessin original de J.P. DENEF, par Pascal et Nancy GUIMARD de CHARNY.
Explications détaillées :
En 2002, le Conseil Municipal de CHARNY a décidé de doter la commune d’un blason, à la place de l’ancien logo. ECU mi parti d’argent à la croix alésée, pattée de gueules et de gueules à la croix fleur de lisée d’argent cantonnée de quatre billettes du même, l’écu posé sur une gerbe de blé d’or. Seules deux billettes sont visibles car l’écu est composé de deux mi-partis, donc seule la moitié de chaque écu est visible ou montrée.
Le premier est aux armes de l’ordre du Temple, le second aux armes de Hue de Charny cadet de la maison de Juilly. La gerbe de blé symbolise la tradition de ruralité de la commune. La combinaison des émaux argent et gueules – blanc et rouge – facilement perçu par le regard, est majoritaire dans l’héraldique naissante aux alentours de 1150 1180, alors que le bleu – azur – pour des raisons politiques et symboliques demeure la couleur du souverain – mais n’oublions pas que l’oriflamme du royaume, dit MONTJOYE, était de toute ancienneté rouge, sans aucune figure ou signe. (1) La croix templière pattée et alésée – n’atteignant pas les bords de l’écu l’extrémité de chaque branche étant légèrement incurvée, trouve très vraisemblablement dans les bannières, pennons et gonfanons (2) – ancêtres de nos modernes drapeaux – une des sources du blason qui va figurer sur le bouclier, pratique de reconnaissance qui « explose » au XIleme siècle, d’abord dans les pays du Nord de la Loire et en Angleterre, où existent de vastes états aux structures politiques et hiérarchiques développées. Les « pauvres chevaliers » du Christ étaient réunis, depuis 1118-1119,en un ordre religieux et militaire, issu des croisades, reconnu en 1128 par la papauté, siégeant à l’emplacement du Temple construit par Salomon à Jérusalem. Sa vocation caritative entraîne un succès considérable, les dons en terre affluent. C’est ainsi que les Templiers apparaissent à Charny, dont ils sont en tout ou partie seigneurs. La commanderie de Choisy le Temple, citée en 1168, mais sans doute fondée auparavant, est créée alors. Le Plessis aux Bois, Saint-Mesmes, la Trace proches sont également en leur possession ainsi que des biens plus éloignés. Un des grands maîtres fut, de 1147 à 1152, Evrard des Barres (3), d’une famille d’origine meldoise, proche du pouvoir royal et sa personnalité ne fut peut-être pas étrangère à la prospérité de l’ordre.
Mais il existait une famille de Charny (4), branche cadette du lignage de Juilly, qui portait des armes identiques mais aux émaux inversés. L’écu de Hue de Charny est présent dans l’armorial dit de Wijnberghen – du nom de l’un de ses possesseurs – actuellement conservé à la Haye – le plus ancien armorial français original connu, composé, pour sa première partie, du rôle d’armes des vassaux
De l’Ile de France, réunis en 1267, pour renouveler leur serment au roi Saint Louis avant son départ pour la VIIIème croisade, à l’apogée de la spiritualité et de l’état médiéval, en ces moments émouvants, où humbles et puissants, partagés entre le rêve et l’espérance, prenaient la marche vers la lointaine Cité du Christ. La croix fleurdelisée peut trouver son origine dans le renfort métallique apporté au bouclier, le plus souvent de bois et de cuir. Son dessein est le gage de l’ancienneté de la lignée qui fit don de tout ou partie de ses biens au Temple. Il faut remarquer que peu de vassaux présents dans le même armorial portent des fleurs de lys, symbole royal – le sire de Nanteuil (le Hauduin) est une exception, dans son cas il ne paraît pas appartenir à un « groupe héraldique » où se retrouvent des familles non parentes par le sang, mais relevant du même lien féodal, phénomène qui démontre l’aspect totémique du blason alors utilisé comme signe de clan.
Si les armes municipales médiévales sont souvent le symbole d’une liberté, parfois difficilement conquise, il n’en est plus heureusement ainsi. Les armes de Charny rassemblent trois récits, deux viennent d’être tissés historiquement et symboliquement. La gerbe de blé, soutenant l’écu, évoque moins l’histoire événementielle que la vocation du terroir, les moissons abondantes – deux moulins sont encore présents à Charny au XVIIème siècle – des vastes plaines du sud du pays de France, conquises sur la forêt originelle, qui ne subsiste plus que sur quelques buttes témoins, les longs siècles de labeurs, le paisible quotidien voué au rythme des saisons sous le grand ciel lumineux de l’Ile de France,, le large horizon de la tradition ouvert sur la modernité. J.P. DENEF.
(1) Une des origines de l’écu royal, d’azur semé de fleurs de lys d’or, se situe dans la couleur et les ornements du manteau du sacre, ceci depuis Clovis et inspiré par l’empire byzantin.
(2) L’étendard de l’ordre appelé BEAUCENS, était d’argent – blanc – au chef de sable – noir – Saint Bernard de Clairvaux était présent lors de la reconnaissance de l’ordre et recommandait aux chevaliers de décorer eux-mêmes leur bouclier. La croix templière peut également avoir été à l’origine un reliquaire hissé lors de combats, en Terre Sainte, comme celle qui figure sur l’écu du royaume franc de Jérusalem et comme la croix dite de Toulouse.
(3) Guillaume Il des Barres, neveu d’Evrard, héros de Bouvines, grand « tournoyeur » – il affronta Richard Coeur de Lion – portait un emblème parlant : une construction faite de barres de tournoi, entourant un « château-échafaud » lui aussi assemblé avec des barres, ensemble démontable où se tenait spectateurs et juge du tournoi.
(4) Les Juilly et Charny appartenaient à la moyenne noblesse et n’avaient pas le droit de bannière. |
« Le patrimoine des communes » – Edition FLOHIC
« La baronnie de MONTJAY-la-TOUR et l’ancien doyenné de CLAYE » Res Universis, collection dirigée par M G MICBERTH »
« Le Registre des causes civiles et criminelles de la justice de Choisy le Temple : 1475-1478 » Ed. et commenté par Marie Claire Chavarot- Paris C.E.H.J. 1992
« La justice de Choisy le Temple » Ed. de Philippe Paschel
« L’Entraide Sociale des ouvriers et ouvrières des manufactures des tabacs de France :Charny, orphelinat, maison de retraite » Levallois :H Tourte et M Petitin 1925.
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Charny est situé dans le département de Seine-et-Marne, canton de Claye-Souilly.
Au dernier recensement , la commune comptait 1254 habitants. Charny couvre une superficie de 1220 hectares et abrite encore 8 fermes, dont 6 dans le village. Bien que rurale, de nombreux commerces y sont installés (voir commerces et services).
Charny est situé en bordure de la RN3, à 30 kilomètres environ de Paris, à 12 kilomètres de Meaux et à 7 kilomètres de Claye-Souilly; à proximité de l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, du parc des Expositions de Villepinte, de la base de loisirs de Jablines et de Disneyland® Resort Paris.
Situation de CHARNY dans ses environs
Regards sur Charny n°105 Février 2024
Regards sur Charny n°104 Novembre 2023
Regards sur Charny n°103 Juin 2023
Regards sur Charny n°102 Avril 2023
Regards sur Charny n°101 Octobre 2022
Regards sur Charny n°100 Avril 2022
Regards sur Charny n°99 Décembre 2021
Regards sur Charny n°98 Juin 2021
Regards sur Charny n°97 Janvier 2021
Regards sur Charny n° 96 Septembre 2020
Regards sur Charny n°95 Mars 2020
Regards sur Charny n°94 Octobre 2019
Regards sur Charny n°93 Avril 2019
Regards sur Charny n°92 Janvier 2019
Regards sur Charny n° 91 Octobre 2018
Regards sur Charny n°90 Juin 2018
Regards sur Charny n°89 Mars 2018
Regards sur Charny n°88 Novembre 2017
Regards sur Charny n°87 Juin 2017
Regards sur Charny n°86 Février 2017
Regards sur Charny n° 85 Novembre 2016
Regards sur Charny N° 84 Juin 2016
Regards sur Charny N° 83 Mars 2016
La bataille de la Marne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
LA BRIGADE MAROCAINE septembre 1914 D’après le livre du Maréchal Juin.« La brigade Marocaine à la Bataille de la Marne » Edition Librairie Polytechnique Béranger 1964 Cette présentation a pu être faite grâce à la documentation fournie par Mr Raymond Pezant (Meaux), spécialiste de la 1ère bataille de la Marne dont il a écrit une chronologie très complète LES TIRAILLEURS MAROCAINS C’est à partir des troupes auxiliaires marocaines, organisées en juin 1912 par le général Moinier alors commandant des troupes françaises, que les régiments de tirailleurs sont formés et prioritairement employés à la pacification du Maroc. Le magnifique effort de la brigade marocaine au cours des opérations de l’Ourcq et de l’Aisne avait forcé l’admiration de tout le monde. Le 10 décembre 1914, Mr. MILLERAND, ministre de la guerre, en transmettant au général LYAUTEY un rapport spécial du général MAUNOURY faisant l’éloge des tirailleurs marocains, joignait ses félicitations à celles du commandant de la 6ème Armée et s’exprimait ainsi :
3 Août 1914 L’Allemagne déclare la Guerre à la France. l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne
21 Août 1914 – Châlons en Champagne Elle est cantonnée dans cette ville où elle touche quatre sections de mitrailleuses 25 Août 1914 – France Sur tout le front nord, retraite générale des Armées Françaises et du Corps Expéditionnaire Anglais.
Senlis La Brigade Marocaineest transportée en camion de Clermont vers SENLIS, après avoir combattu sur la SOMME Multien et Petite France
2 Septembre 1914 – Etrépilly
3 Septembre 1914 – Charny Une grande partie des habitants évacuent également le village avec les animaux, après avoir lâchés poules, pigeons et lapins, et se dirigent vers LAGNY pour passer la Marne (la Grand-mère de Nicol CHARTIER emmène la chèvre pour nourrir son bébé de 9 mois : Gabriel ( Regards sur CHARNY)
Charny …et à cheval vers CHOISY LE TEMPLE
4 Septembre 1914 – Varreddes, Barcy, Etrépilly, Chambry 9H 22H Le Raincy – Vers Minuit 5 Septembre 1914 – Le Mesnil Amelot – 1H30 du matin …Réception des ordres à l’Etat-Major du 5ème Groupe de Division de Réserve, ils sont répercutés aux éléments subordonnés :
Mitry-Mory – 4h du matin …Venue de la région de SENLIS où elle a combattue, la Brigade marocaine se met en route…. Charny – 7h …et traverse Charny 7h30
Sur la route de CHARNY à VILLEROY, le bataillon POEYMIRAU de la Brigade marocaine (dont fait partie le Lt JUIN) fait une longue pause 11H …Ils se mettent en route vers PENCHARD Région de Villeroy-Neufmontiers …Il fait beau et chaud et les tirailleurs marocains sont heureusement en tenue kaki d’été. 5 Septembre 1914 – Penchard – 12H10 …Une patrouille de cavaliers français localise les allemands à l’ouest de PENCHARD L’après-midi à Monthyon 12 H 30 …C’est le début de la bataille, les premiers coups de canons de 77 sont tirés par les allemands Villeroy – Chauconin …Le 1er bataillon du régiment de la Brigade Marocaine se présentant à hauteur de la transversale de CHAUCONIN, se trouva en butte au feu de l’ennemi. Par les rus de Rutel et de Viry, les tirailleurs avancent vers le bois de PENCHARD d’où viennent les tirs ennemis et s’engagent dans un mouvement débordant Neufmontiers – 15H …Les tirailleurs marocains attaquent, près de PENCHARD, la colline du bois du Télégraphe ; …..
16H …. Mais hélas l’avance sera de courte durée, car des renforts ennemis, venant de Chambry, arrivent et font reculer les marocains. De nombreux officiers et tirailleurs sont tués
17H La Brigade Marocainese replie sur VILLEROY et CHARNY Chauconin – 17H 350 à 400 allemands envahissent CHAUCONIN et brûlent quelques maisons et hangars
Trocy, Etrépilly, Varreddes – 18H Malgré leur succès, le général allemand Von Gronau ordonne à ses troupes de se replier sur TROCY, ETREPILLY, VARREDDES, car il constate que les troupes françaises sont supérieures en nombre Villeroy, Charny – Dans la nuit Les troupes marocaines se reposent dans les champs : la nuit est fort belle. Plus tard, le rôle glorieux joué ce jour là fût souligné et hommage leur fût rendu pour leur qualité d’endurance et de manœuvre
Chambry – 10H Le 1er régiment de tirailleurs marocains tente d’enlever le cimetière, mais l’artillerie allemande répond avec vigueur, l’attaque échoue, les pertes sont importantes 6 Septembre 1914 – De Barcy à Chambry – 14H Affrontement général sur les plateaux découverts de BARCY et CHAMBRY Chambry l’après-midi Les tirailleurs marocains, rattachés à présent à la 45° Division d’Afrique, investissent le cimetière et l’utilise comme fortin En soirée Ils se replient sur Penchard, menacés d’être encerclés par les allemands qui occupent les hauteurs de VARREDDES 7 Septembre 1914 – Varreddes – 20H Le bataillon POEYMIRAU atteint la cote 107 (sommet boisé sur la route de Meaux à Soissons) en direction de VARREDDES.
8 Septembre 1914 Comme le 7, la bataille fut aussi rude et meurtrière, mettant en présence 3 corps d’armée allemands en face de la 6ème Armée française; le front se fige.
Au soir des combats, le Haut Commandement Français cherche à donner un nom à cette victoire; après plusieurs sugggestions, le commandant Gamelin de l’Etat-Major, propose « LA BATAILLE DE LA MARNE » proposition acceptée par JOFFRE QUE DES HOMMES COUCHÉS PAR TERRE ET A DEMI MORTS DE FATIGUE PUISSENT REPRENDRE LE FUSIL ET ATTAQUER AU SON DU CLAIRON, C’EST LA UNE CHOSE AVEC LAQUELLE NOUS N’AVIONS JAMAIS APPRIS A COMPTER, UNE POSSIBILITÉ DONT IL N’A JAMAIS ÉTÉ QUESTION DANS NOS ÉCOLES DE GUERRE
LA FERME DE MAUPERTHUIS AMBULANCE A CHARNY AU DEBUT DE LA BATAILLE DE LA MARNE
La ferme de Mauperthuis (propriétaire de Beauffremont ; fermier Proffit) située au nord-ouest de Charny sur la rue actuellement de même nom (à cette époque rue Jacques Javreux) a servi d’ambulance lors des premiers combats les 5, 6 et peut-être 7 septembre 1914.
Voilà ce qu’écrit à ce sujet le Commandant DUFESTRE (alias Henry d’Estre) dans son livre « d’Oran à Arras, impression de guerre d’un officier d’Afrique » Librairie Plon 1916.
………Dimanche 6 septembre : …….. .Vers 3 heures une auto vient me chercher pour me conduire à Monthyon, au nord-ouest de Meaux, où fonctionne le poste de commandement de la division. L’encombrement causé par les charrois de tous ordres, sections de munitions allant et revenant du ravitaillement, trains de combat et trains régimentaires, convois de l’intendance, fourgons de poste, voitures de blessés, oblige mon chauffeur à une marche lente, favorable aux observations. C’est à Charny, village à peu près désert comme tous ceux que j’ai traversés, que se manifestent les premières traces de la lutte engagée depuis hier. Déjà avant d’atteindre la localité, nous avons rencontré de nombreux cadavres de chevaux, à la langue baveuse et pendante, tous invariablement gonflés comme des baudruches. Çà et là, dans les prés, des charognes boursouflées de ruminants, bœufs et vaches, surpris par la mitraille. A l’entrée de Charny, sur la première ferme à gauche, est déployé le pavillon de la Croix-Rouge. C’est un dépôt de blessés français, et un infirmier qui nous voit venir nous fait signe de stopper. Je réponds, bien cordialement, à la demande qu’il m’adresse de quelque boisson pour ses blessés, demeurés provisoirement ici et qu’il garde en attendant que des voitures les transportent vers l’arrière. Chauffeur et secrétaires, chargés de bouteilles de vin, dont nous sommes heureusement pourvus, franchissent avec moi le seuil. Dans la cour, sont mélancoliquement accroupis des Marocains plus ou moins touchés, tremblants de fièvre et frileusement enveloppés dans leurs djellabas.
L’infirmier me fait ensuite pénétrer dans une remise, où je trouve, étendus sur la paille, des blessés français tombés la veille assez grièvement atteints. Je distribue à ces braves gens quelques paroles de réconfort et remets pour eux à mon guide les bouteilles apportées ; puis, je vais jeter un coup d’œil dans la grande pièce du bâtiment voisin, où gisent d’autres blessés, allemands, ceux-ci. Le corps, auquel ils appartenaient, a marqué hier, près d’ici, un premier mouvement de recul. L’attitude de ces hommes à quelque chose de farouche et même d’insolent. C’est moins celle de blessés tombés entre nos mains que d’orgueilleux ennemis auxquels des succès ininterrompus donnent le ferme espoir d’un prompt retour de la fortune et d’une prochaine délivrance. Ils participent tout de même à la distribution. A boire ! Voilà la plainte des champs de bataille et surtout celle des postes de secours et ambulance. Pour mes débuts, je l’entendrai en trois langues, traduisant avec le même accent plaintif et quémandeur la même demande : l’eau. Et ce mot m’est répété à satiété, en français, en allemand, en arabe. De l’eau, on en a largement distribué à ces malheureux, mais épuisés par la perte de sang et assoiffés par la fièvre, ils en réclament sans cesse et toujours, si bien qu’il faut se faire violence pour ne pas céder à leur demandes immodérées de boisson. En sortant de là, pour regagner ma voiture, je remarque un hangar dans lequel gisent des cadavres, à demi recouvert de paille. Ils sont six, deux allemands, trois français et entre un indigène formant séparation. Parmi eux un lieutenant français des tirailleurs marocains, que l’infirmier me dit avoir succombé dès son arrivée. Sa tête disparaît sous une gerbe de blé qui laisse voir tout le restant de son corps. Sa main se crispe sur son liseur de cartes ouvert, comme s’il cherchait le chemin de Contrées inconnues où son âme doit être maintenant. Remonté dans l’auto, je gagne, non sans difficulté, Villeroy encombré d’ambulances et de voitures d’artillerie………… | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||